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mardi 22 novembre 2022

L'objectif principal de la mission d'entreprises québécoises au salon Aeromart Toulouse 2022

L'objectif principal de la Mission d’entreprises québécoises au salon Aeromart Toulouse du 29 novembre au 1er décembre 2022 est de poursuivre les négociations des projets de partenariats initiés dans le cadre de la Semaine de l'aérospatiale de Montréal du 6 au 8 septembre 2022. Cette séquence des négociations prend en considération l'utilité d'une variété d'approches pour analyser les impacts post-COVID-19 sur le secteur de l’aéronautique et du spatial (table 1) et plus spécifiquement sur la mobilité aérienne écoresponsable et l’amélioration des structures et des systèmes de propulsion. L'idée est de créer des entreprises de classe mondiale dans un secteur qui représente 25 % des échanges économiques entre le Québec et la France autour de nouvelles technologies et des avions verts ; l’importance des carburants d’aviation durables (SAP) sous toutes leurs formes ; la technologie de vol autonome et les réseaux de communication 5G. Les efforts visent à étendre la propulsion électrique à l’aviation traditionnelle car les piles à hydrogène et les modes de propulsion hybride électrique ou entièrement électrique présentent chacun leurs propres avantages et leurs propres défis.

Depuis le début de la crise mondiale de la covid-19, le secteur de l’aéronautique et du spatial se caractérise par la mobilisation en faveur des architectures électriques et hybrides et des technologies de rupture pour la propulsion à hydrogènes. En la matière, le secteur de l’aéronautique et du spatial au Québec doit se défaire de son angle mort sur le plan des données, d’où l'importance de la disponibilité des plateformes à source ouverte et la combinaison des algorithmes avancés par le truchement de l'Internet des objets et de l'internet des objets industriels. Les efforts dans les régions du Québec visent à étendre la valeur de la donnée en termes de stratégie, d'organisation et d'aide à la décision de la propulsion électrique à l’aviation traditionnelle et à renforcer les partenariats existants afin d'en faire émerger de nouveaux avec des aéronefs à décollage et atterrissage verticaux électriques (EVTOL) de 4 à 100 places sur des distances jusqu'à 400 kilomètres. Car le Québec a le bon mix industrie-université, la bonne base de connaissances scientifiques et la bonne expérience d’intégration et de certification de véhicules aériens pour être un joueur de classe mondiale de la mobilité aérienne urbaine.

C'est pourquoi le secteur de l’aéronautique et du spatial sera déterminant pour le succès de l’année de l’innovation franco-québécoise 2023 qui permettra de mettre en lumière l’expertise et les innovations pour favoriser de nouveaux partenariats. C'est dans cette perspective que l'État au Québec est capable d'impulser un régime d'accumulation qui doit miser sur les forces de ce secteur, notamment sa capacité à concevoir, à innover, à développer et à commercialiser l'aérospatiale numérique. À ce sujet existe une volonté de créer une zone d'innovation à Québec, Gaspé, etc. avec Pratt & Whitney et Héroux-Devtek, mais également avec CAE, en lien avec la filière des avions électriques. La théorie des champs et du cosmos social de Pierre Bourdieu, professeur au Collège de France 1982-2001, constitue ainsi un passage obligé pour comprendre la mesure de l'opinion sur le web comme agent social de la géopolitique de la connaissance en tant que lieux de l'histoire, de la géographie et de la pensée axé sur le bon usage des données des réseaux et des sphères d'influence, entre autre du secteur de l'aérospatiale et du spatial et de leur chaîne d'approvisionnement (table 2). Et pour cause.











































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