L'Organisation
mondiale du tourisme OMT et l'Organisation de l'aviation civile
internationale OACI ont tenu avec succès du 27 au 29 mars à Santa
Maria en République du Cap-Vert la première Conférence
ministérielle sur le développement du tourisme et transport aérien
en Afrique. Les quinze activités et actions adoptées par les
parties prenantes (voir table1) dans le Cadre du plan d'action
traitent de gouvernance et des politiques harmonisées; de
connectivitée aérienne et gestion de la destination; de financement
des infrastructures et du renforcement des capacités; de
facilitation
des voyages; du renforcement de l'aviation et du tourisme. Cette
stratégie de positionnement constitue une étape essentielle pour
implanter des programmes d'assistance technique et d'aide financière
favorisant la transformation digitale des entreprises touristiques et
du transport aérien en Afrique. Et pour cause.
La
transformation
digitale des entreprises touristiques et du transport aérien en
Afrique n’est pas une fin en soi, mais une condition gagnante de
l'Internet du futur pour permettre au tourisme africain de prendre
son envol.
Depuis
la fin de la guerre froide, la géopolitique du risque du tourisme et
transport aérien en Afrique comme problématique sociale, culturelle
et même morale a été profondément changé par l'idée
de puissance des acteurs d'interfaces de la communication touristique
qui réémerge par le seuil qualitatif qu'offre le numérique dans
les sociétés africaines. Cet état de situation donne aux
entreprises africaines du tourisme et du transport aérien des formes
d'expansion nouvelle. C'est dans cette perspective que l'économie
politique des firmes-mondes de type GAFA-BATX-NATU doit aussi être
une économie rigoureuse, réaliste et a-idéologique au service des
sociétés africaines.
La
première vérité de la Conférence est que dans l'Internet du futur
les petits joueurs africains du tourisme et du transport aérien
pourront concurrencer les géants du web de
type GAFA-BATX-NATU en
autant
qu'ils n’aient pas peur de montrer les crocs et de mettre
du tigre dans leur stratégie. Ce scénario est rendu possible grâce
à la technologie de la 5G reconnu comme plus économe en énergie et
favorable à la protection de l'environnement que l'Internet fixe. La
deuxième
véritée est se demander ce
que les entreprises africaines peuvent faire de mieux dans le
tourisme et transport aérien et cela sur les cinq continents. À
tort elles croient qu'elles doivent se doter des mêmes forces que
les géants du web qui s'expriment par le contrôle exclusif d'une
chaîne scientifique, technologique et industrielle dédiée au
numérique et une communauté du renseignement dotée d'une diversité
et d'une ubiquité.
La
troisième leçon et non la moindre est de penser au-delà des
frontières. En Afrique, les
gens d'affaires aiment que les choses restent à un niveau local et
modeste. Les entreprises qui deviennent importantes sont aujourd’hui
encore décriées.
La quatrième leçon à retenir est de surveillez
la vague de l’intelligence
artificielle.
À cet égard, les universités africaines forment déjà une partie
des entrepreneurs qui créer des logiciels viables, et c’est comme
ça que l'écosystème africain continuera de croître. La cinquième
leçon est surtout de ne pas écarter le passé.
Un
bon exemple est le
courrier et le commerce électronique.
Il y a cinq ans, on pensait que l’époque du courrier postal était
terminée, que plus personne ne s’en servirait pour ses envois.
Aujourd’hui, tout le monde reçoit des colis. Parfois, il suffit
d’un nouveau contexte pour renverser les choses.
Table
1
Le
Cadre du plan d'action pour le développement
du
tourisme et du transport aérien en Afrique 2019-2021
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